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Blackwater T6 Pluie de Michael McDowell : un final nostalgique

Blackwater Tome 6 Pluie avis lecture sur le blog littéraire Parlons fiction

La saga fantastique Blackwater de Michael McDowell a illuminé mon printemps. L’ambiance southern gothique particulière de Perdido et l’aspect fantastique léger, mais persistant, m’ont permis de me plonger tête la première dans l’univers de l’auteur. Après avoir dévoré les cinq premiers tomes, je n’ai pas attendu longtemps pour découvrir le sixième et dernier livre de la saga : Blackwater Tome 6 Pluie. Si ce n’est pas exactement ce à quoi je m’attendais, ce dernier tome permet de mettre un point final à la fresque familiale des Caskey non sans une certaine nostalgie.

Avant-propos : Blackwater est une saga fantastique en six volumes écrite par Michael McDowell et publiée pour la première fois de janvier à juin 1983. Inédit jusqu’à présent en français, Blackwater est traduit en 2022 par Yoko Lacour et Hélène Charrier et édité aux éditions Monsieur Toussaint Louverture. Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, Blackwater Tome 1 La Crue, Blackwater Tome 2 La Digue, Blackwater Tome 3 La Maison, Blackwater Tome 4 La Guerre et Blackwater Tome 5 La Fortune, cette chronique du tome 6 risque de comporter des spoilers sur l’intrigue des cinq premiers livres.


Résumé

Si le clan Caskey accuse le poids des ans, il est loin de s’être assagi : révélations écrasantes, unions insolites et réceptions fastueuses rythment leur vie dans une insouciance bienheureuse. Mais quelque chose surplombe Perdido, ses habitants et ses rivières. Le temps des prophéties est enfin venu.

 


La fin d’une ère

Après six tomes et plusieurs décennies, la famille Caskey a bien changé. Depuis l’époque d’un clan restreint et vieillissant mené d’une main de fer par la matriarche Mary-Love, les choses ont évolué. La famille Caskey s’agrandit et ne cesse de se renouveler à travers les nouvelles générations, le clan s’est enrichi et plus personne n’est dans le besoin. Tout semble aller pour le mieux et pourtant, les premiers personnages semblent vieillissants. L’énigmatique Elinor accuse le poids des ans qui ne l’ont pas épargné.

La capacité des Caskey à surprendre Perdido semblait inépuisable.

Blackwater Tome 6 Pluie est un dernier tome emprunt d’une réelle nostalgie. Après nous avoir appris à connaître ses personnages, à les aimer ou les haïr, Michael McDowell nous accompagne avec lui pour leur dire au revoir, non sans un dernier coup d’éclat. Entre triomphe familial et lassitude d’un perpétuel combat, certaines prophéties semblent enfin voir le jour.

Un tome plein d’émotions

Avec Blackwater Tome 6 Pluie, j’admets m’être attendue à plus de rebondissements. Je m’imaginais sans doute une intrigue un peu moins linéaire et prévisible. Peut-être même quelque chose de spectaculaire. Pour autant, je dois reconnaître que la conclusion qu’apporte Michael McDowell à sa saga marche complètement. Comme pour les cinq tomes précédents, j’ai été totalement emportée dans ce livre sans pouvoir le lâcher. Bien que Blackwater Tome 6 Pluie marque la fin d’une aventure, l’auteur ne s’arrête pas sur sa lancée. Les personnages, que l’on commence à connaître comme sa propre famille, continuent de se creuser. Les liens se tissent et se dénouent, se renforcent et se distendent pour parfois prendre une forme inattendue.

Les enfants Caskey, une fois cédés, n’étaient jamais rendus.

Le dénouement n’est pas surprenant, il suit une logique très claire qui était finalement déjà prédite dans le premier livre. Pour autant, j’ai adoré cette saga dans son entièreté et ce tome 6 fonctionne parfaitement. Il s’imbrique à merveille avec les livres précédents. L’ambiance particulière de Blackwater, ses personnages forts et rancuniers, ses histoires de vengeances et ses mystères m’ont accompagné durant plusieurs semaines. L’aspect feuilleton, voulu par Michael McDowell, fonctionne particulièrement bien. Chaque tome renferme une étape importante de l’évolution de la famille Caskey. Sans surprise, J’ai passé un excellent moment en compagnie de ce tome 6 comme avec les cinq premiers livres.

En bref, un final nostalgique, mais réussi

En bref, j’ai adoré découvrir la saga Blackwater de Michael McDowell et le tome 6, Pluie, ne fait pas exception. L’ambiance, les personnages et l’intrigue sont envoûtants et l’écriture de l’auteur, facile à suivre. Blackwater est une saga divertissante et addictive qu’on ne lâche plus du premier au dernier tome. Avec le sixième livre, la nostalgie des dernières lignes a fait son effet. Je referme ce roman en ayant l’impression d’avoir vécu mille et une vies. Si vous aimez Blackwater depuis le premier tome, alors cette conclusion ne pourra que vous emporter avec elle.

Pour résumerNotation 4 étoiles du blog littéraire Parlons fiction

Vous êtes-vous déjà lancé dans la saga Blackwater de Richard McDowell ? Qu’en avez-vous pensé ?

Si le livre vous intéresse, vous pouvez le retrouver ici.


Auteur : Michael McDowell (américain) Genre : Fantastique  – Date de publication originale : 1983 – Editions : Monsieur Toussaint Louverture – Nombre de pages : 256

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