Top 5 de mes meilleures lectures de 2024

Comment mieux débuter la nouvelle année, qu’en réalisant une petite rétrospective de la précédente ? En 2024, j’ai découvert cinquante livres tous très différents. J’aime jongler entre les genres et mes lectures de l’année écoulée ont été à cette image, très éclectiques. Parmi celles-ci, certaines m’ont plus marqué que d’autres. Voici le top 5 de mes meilleures lectures de l’année 2024.

Les enclaves dorées de Naomi Novik

L’année 2024 a débuté avec la publication d’un roman que j’attendais avec impatience, le troisième et dernier tome de la trilogie Scholomance de Naomi Novik, Les enclaves dorées. Les deux premiers tomes de cette saga de fantasy m’avaient séduit par l’originalité de l’univers et de ses personnages. Les enclaves dorées est à l’image des précédents livres. C’est à mes yeux une totale réussite : l’univers sombre continue de s’étendre et les personnages évoluent encore un peu plus. Là où le début de l’histoire jouait sur une ambiance d’une noirceur persistante, ce troisième tome appporte une touche d’espoir qui va permettre de faire basculer l’histoire. Vous pouvez d’ailleurs lire les premières pages du roman en ligne ici. Je suis ravie d’avoir découvert cette trilogie de fantasy que je recommande chaudement à tous les amateurs du genre. Si vous aimez les systèmes de magie très sombres et les personnages complexes et travaillés en profondeur, alors vous devriez être vous aussi, séduit par l’univers de Naomi Novik.

Résumé : La seule chose dont on ne parle jamais quand on a est à Scholomance, c’est de ce qu’on fera quand on en sortira. Même le plus riche des enclavés ne tenterait pas le destin de cette façon. Mais c’est tout ce dont nous rêvons : franchir les portes en vie. Le rêve impossible est devenu réalité. Je suis sortie, et je n’ai même pas eu à me transformer en une monstrueuse sorcière des ténèbres pour y parvenir. Nous avons sauvé la promotion, rendu la terre sûre pour tous les sorciers et apporté la paix et l’harmonie dans toutes les enclaves. Ha, je plaisante ! En fait, tout a mal tourné…

Le Moine de Lewis

L’année dernière, j’ai poursuivi ma découverte de la littérature gothique et notamment, des pionniers de ce mouvement. Avec Le Moine de Lewis, je suis tombée de haut. Je ne m’attendais pas à lire un roman aussi impactant, tant par son fond que par sa forme. Il s’agit purement et simplement d’un chef d’œuvre de la littérature gothique dont certains passages me hantent encore plusieurs mois après la lecture. Ce n’est pas une histoire facile à lire, mais celle-ci est puissante et marquante. Je suis toujours aussi stupéfaite de savoir que ce texte a été rédigé au XVIIIe siècle, quand on connaît les thèmes qu’il aborde, surnaturels ou non, et son aspect transgressif. Il s’agit de mon coup de cœur de l’année 2024.

Résumé : Chef-d’œuvre du roman gothique anglais, Le Moine (1796) met en scène la déchéance d’un capucin suprêmement vertueux, pris dans les rets d’une tentatrice diabolique. Péchés de la chair, magie noire, visions infernales, transgression, damnation : rédigé par un jeune homme de vingt ans à peine, ce récit sulfureux, où le fantastique se mêle à l’horreur et où le désir règne en maître, créa le scandale avant d’être érigé en objet de culte par des générations d’écrivains. On ne compte plus les romantiques qui, comme Hoffmann, Coleridge et Victor Hugo, s’en inspirèrent ; Charles Dickens alla jusqu’à acheter le manuscrit aux enchères ; André Breton en fit un modèle pour le surréalisme ; et Antonin Artaud, qui en proposa une réécriture libre, salua l’envoûtante «sorcellerie verbale» de Lewis : «Je continuerai à tenir pour une œuvre essentielle Le Moine, qui bouscule cette réalité à pleins bras, qui traîne devant moi des sorciers, des apparitions et des larves, avec le naturel le plus parfait, et qui fait enfin du surnaturel une réalité comme les autres.

Lune froide sur Babylon de Michael McDowell

Depuis 2022 et la publication de la saga Blackwater, je suis de près les traductions de l’œuvre de Michael McDowell proposées par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. En octobre 2024, Lune froide sur Babylon est sorti en librairie et je n’ai pas attendu longtemps avant de me jeter dessus. J’ai adoré cette histoire qui m’a envoûtée. Ce roman, à la frontière entre le roman policier et le roman fantastique, est un des meilleurs romans traduits de l’auteur à ce jour. Lune froide sur Babylon est le parfait témoin du talent narratif de Michael McDowell. Si vous aimez les histoires sombres qui font frissonner, le tout dans une ambiance southern gothic et poisseuse, alors il va être temps pour vous de découvrir cette histoire !

Résumé : A l’aube des années 1980, Babylon est une ville de Floride comme les autres, avec sa chaleur humide et ses pom-pom girls, ses rumeurs et ses superstitions, ses serpents venimeux et ses décès soudains. Mais Babylon abrite aussi une rivière ancienne et sinueuse, l’un des affluents de la Perdido : le Styx. Un cours d’eau au passé trouble qui a déjà marqué la famille Larkin d’un sceau funeste. Alors quand la jeune Margaret Larkin se volatilise, c’est comme si la rivière se mettait à couler à l’envers, et que l’âme des morts souhaitait dévorer l’esprit des vivants. Et tandis que remonte à la surface ce qui n’aurait jamais dû se noyer, une étrange lune se lève au-dessus de la ville, immense et froide, dont la lumière blafarde envahit tout et aveugle victime comme meurtrier, les déchus de Babylon.

Les quatre chats de Juliette Dantes

L’année 2024 fut assez particulière. J’ai eu le plaisir de voir mon amie Juliette Dantes, autrice spécialisée en littéraire fantastique et gothique, auto-publier son premier livre. Je suis avec attention son parcours depuis plusieurs années et je ne saurais décrire l’immense bonheur que j’ai ressenti en me procurant son premier ouvrage, Les quatre chats. Cette courte novella est à mes yeux la définition même du cosy horror : une histoire qui mêle à la perfection l’horreurd’événements dramatiques et l’aspect chaleureux de personnages attachants. C’est une lecture idéale pour l’hiver, si vous aimez frissonner… sans être effrayé.

Résumé : Deux étranges frères aux allures de croque-mort arrivent dans un paisible village au milieu de la forêt jurassienne. Un soir de tempête de neige, un groupe de femmes se voit obligé de passer la nuit chez eux. Si, au premier abord, leurs quatre chats dodus semblent mignons, ces femmes ne sont pas au bout de leurs cauchemars.

Le Prince de la Nuit de Yves Swolfs

J’ai terminé mon année 2024 en découvrant une saga de bandes dessinées que j’ai littéralement dévorée ! Le Prince de la Nuit d’Yves Swolfs est une saga composée de 9 albums. Pour le moment, je n’ai découvert que les six premiers, mais je peux déjà m’avancer et vous confier qu’il s’agit là d’une de mes BD favorites. Le Prince de la Nuit, c’est avant tout une histoire de haine et de malédiction, l’histoire d’un vampire redouté face à une famille de chasseurs bien décidée à le faire tomber. Dès le premier tome, les illustrations et l’intrigue nous mettent tout de suite dans l’ambiance. On se retrouve emporté dans ce conte gothique générationnel, à parcourir les siècles aux côtés de personnages bien décidés à en finir avec la malédiction qui les poursuit. J’ai très hâte de découvrir les trois derniers tomes en 2025 et de revenir vous en parler dans un article dédié.

Résumé : Yves Swolfs a remis les révolvers de Durango dans leurs étuis tout en écrivant pour Pierre Legein une suite aux aventures vendéennes de Dampierre. Il a affûté son crayon pour quelques albums de plus où plusieurs générations d’une même famille seront frappées par une malédiction : le vampirisme et la chasse au vampire lui-même. Que ce soit au Moyen-Age ou dans le Paris des années trente, l’angoisse est la même face à ce monstre assoiffé de sang.

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De votre côté, quels sont les livres qui ont marqué votre année 2024 ?

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