Les Rois maudits T3 Les Poisons de la Couronne de Maurice Druon : de mieux en mieux

Lorsque je ne sais pas quel livre choisir pour ma prochaine lecture, je me tourne vers une de mes sagas en cours. Cet été, j’ai donc décidé de continuer de découvrir la saga historique Les Rois Maudits avec le troisième tome, Les Poisons de la Couronne. Après avoir été bluffée par la découverte du premier tome, Le Roi de Fer, je souhaitais continuer de lire cette œuvre de Maurice Druon. Dans ce troisième livre, les intrigues politiques de la cour de France sont bien en place sous le règne de Louis X et les complots sont légion contre ce monarque peu apprécié.

Avant-propos : Les Poisons de la Couronne de Maurice Druon est le troisième tome de la saga Les Rois Maudits qui comporte sept livres. Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, Le Roi de Fer et La Reine Étranglée, cette chronique risque de comporter des spoilers sur l’intrigue.

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Résumé

Les Poisons de la Couronne ressuscite, presque jour par jour, les conflits, les intrigues, les haines et les crimes du règne de Louis X le Hutin, qui ne dura que dix-huit mois, mais dont les conséquences devaient être capitales pour la monarchie française. Lorsqu’il meurt empoisonné, en juin 1316, c’est la première fois depuis plus de trois siècles qu’un roi de France décède sans laisser un héritier mâle.

 

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Entre vengeance personnelle et complots

Comme à chaque fois dans la saga Les Rois Maudits, les tomes se suivent, mais ne se ressemblent pas. Dans Les Poisons de la Couronne, nous retrouvons directement Louis X Le Hutin qui doit faire face aux conséquences de la mort de Marguerite de Bourgogne. Ce troisième livre se concentre essentiellement sur les déboires conjugaux du roi, tandis que les révoltes et complots prennent racine au sein de la cour de France.

Il est généralement mauvais de détourner les gens de leur nature. Mieux vaut laisser un méchant à sa méchanceté que de le transformer en mouton : la bonté n’étant pas son affaire, il en usera de façon déplorable.

J’ai passé un très bon moment de lecture avec Les Poisons de la Couronne de Maurice Druon. Je ne me suis pas ennuyée une seconde avec ce troisième tome dont le rythme m’a paru plus soutenu que dans le livre précédent. Il se lit très facilement, grâce à l’écriture entraînante de l’auteur, et la mise en scène de l’intrigue est quasi théâtrale. On se prend facilement au jeu, que l’on ait des connaissances en Histoire ou très peu.

Des intrigues qui se précisent

Dans Les Poisons de la Couronne, les intrigues politiques s’imbriquent et se dessinent bien plus nettement qu’auparavant. On arrive aisément à cerner les objectifs poursuivis par chaque personnage et l’évolution de leur stratégie pour les atteindre. Les personnages sont facilement reconnaissables sous la plume de Maurice Druon. Les Rois Maudits n’est pas une saga simpliste dans son intrigue principale, mais l’auteur parvient à la rendre fluide en lui prêtant des élans de roman policier. Les Poisons de la Couronne est une excellente suite aux deux premiers tomes et promet une véritable fresque historique qui ne cesse de devenir de plus en plus intéressante.

Si préparé qu’on soit à un événement, il est rare qu’il survienne de la manière qu’on attendait.

En bref, une excellente suite

En bref, Les Poisons de la Couronne est un très bon troisième tome de la saga Les Rois Maudits. Maurice Druon parvient à captiver sans jamais lasser grâce à son écriture entraînante et une intrigue qui ne cesse de rebondir. C’est une saga divertissante qui me permet d’en apprendre plus sur l’Histoire de France tout en passant un très bon moment de lecture. Le roman se lit vite et j’ai aimé voir les intrigues politiques se renforcer, voire se complexifier. Je continuerai prochainement ma découverte de cette saga avec le quatrième tome, La Loi des Mâles.

Pour résumer

Connaissez-vous la saga Les Rois Maudits de Maurice Druon ? Lisez-vous des romans historiques ?

Si le livre vous intéresse, vous pouvez le retrouver ici.

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Auteur : Maurice Druon (français) – Genre : Historique  – Date de publication originale : 1956 – Editions : Le Livre de Poche – Nombre de pages : 320

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