La malédiction du manoir Cunningham de Sébastien Péguin : une maison hantée originale

Lorsque le mois d’octobre approche, les sorties littéraires se rapprochent de mes thèmes de prédilections : le fantastique, les monstres et les maisons hantées. Cette année encore, j’ai eu l’occasion de repérer de nouveaux livres qui pourraient me plaire, je vous en parlais d’ailleurs dans cet article. Lorsque j’ai lu le résumé du roman jeunesse La malédiction du manoir Cunningham de Sébastien Péguin, je n’ai pas hésité une seconde. Il y est question de malédiction, d’un manoir hanté et d’une bande d’enfants devant faire face à tout à un tas de phénomènes surnaturels, c’était tout ce qu’il fallait pour me convaincre. L’histoire du roman est aussi convaincante que sa magnifique couverture. Sébastien Péguin a réussi un pari fou : créer une histoire de maison hantée originale.

---

Résumé

Lorsque Tim et ses quatre sœurs apprennent que leur père a hérité d’un manoir, ils sont enchantés ! La bâtisse est située près de la mer et entourée d’un parc immense. Mais, quelques semaines avant d’y déposer leurs valises, leur père décède dans un terrible accident de voiture.
Alors que la fratrie s’installe, elle fait face à d’étranges phénomènes… Les gargouilles s’animent ; les portraits accrochés aux murs prennent des allures démoniaques ; et la nuit, d’effrayantes créatures fantomatiques apparaissent. Cauchemar ou réalité ? Si les enfants, en deuil et sous le choc, ont du mal à partager leurs frayeurs, ils sont déterminés à fouiller la maison. Quitte à explorer, avec, les secrets de leur propre famille ! Plus ils cherchent, plus les dangers se multiplient. C’est le manoir lui-même qui, longtemps inhabité, s’extirpe d’un long sommeil…
Le piège se referme. Bientôt, les Cunningham n’auront plus d’autre choix que de se défendre.

 

---

Une histoire de maison hantée différente des autres

Tim, 13 ans, et ses quatre sœurs, apprennent que leur père a hérité d’un manoir.  C’est le lieu idéal pour créer de beaux souvenirs de famille. Malheureusement, peu de temps avant l’emménagement, leur père meurt dans un accident. Malgré tout, la famille s’installe dans le manoir aux allures gothiques. Rapidement, des choses étranges semblent se dérouler sous les yeux des enfants : des tableaux qui observent, des gargouilles qui s’animent ou encore des créatures fantomatiques qui se déplacent. Le quotidien tranquille des cinq enfants devient vite effrayant et il ne leur reste plus qu’une solution : explorer la maison et déjouer ses pièges pour sauver leur mère qui semble en proie à la malédiction du lieu.

Les histoires de maisons hantées, ça me connaît. Qu’il s’agisse de fiction pour adulte ou d’histoires jeunesse, j’en ai lu beaucoup. C’est un thème que j’adore retrouver en littérature et de ce fait, j’ai accumulé un certain nombre de références. Je peux donc affirmer qu’écrire aujourd’hui une histoire de maison hantée originale, ce n’est pas une chose facile. Pourtant, Sébastien Péguin s’en sort à merveille avec La malédiction du manoir Cunningham. J’ai adoré découvrir la façon dont il a revisité les codes. Cela a rendu ma lecture très divertissante. Je cherchais à comprendre ce qu’il se déroulait dans la maison avec les enfants, sans avoir davantage d’indices qu’eux, mais persuadée qu’une explication existait bel et bien. C’est un roman idéal pour la période de Halloween.

Une histoire jeunesse horrifique

Dans La malédiction du manoir Cunningham, les personnages sont facilement attachants. Chaque membre de la famille Cunningham est défini avec une personnalité propre, des passions, des points forts et des points faibles. Cela permet d’entrer rapidement dans l’histoire sans se perdre dans les prénoms. La relation qu’entretient Tim avec ses quatre sœurs est adorable et ils forment une famille touchante dans laquelle l’entraide et la complicité sont les deux piliers.

L’intrigue du roman prend du temps à s’installer ce qui m’a fait douter de l’aspect horrifique de l’histoire. Je pensais qu’il s’agissait d’une histoire fantastique plutôt légère et j’ai été agréablement surprise ! L’horreur arrive lorsque l’histoire est déjà bien en place et s’empare de toute la seconde moitié du livre. L’auteur pioche dans de nombreuses peurs pour alimenter les phénomènes paranormaux qui s’attaquent aux enfants et j’ai adoré assister à ce déferlement. On est bel et bien dans de l’horreur jeunesse à la Chair de Poule et l’effet fonctionne parfaitement. La fin du roman m’a aussi réservé une belle surprise. Avec les romans fantastiques jeunesse comme La malédiction du manoir Cunningham, le dénouement me laisse souvent sur ma faim. Pourtant, ici, j’ai été totalement satisfaite du point final donné à l’histoire de Sébastien Péguin. Elle est très bien trouvée et je ne m’y attendais pas.

En bref, une lecture jeunesse parfaite pour frissonner

En bref, La malédiction du manoir Cunningham de Sébastien Péguin est un roman prenant qui se lit très facilement. Je le conseillerai sans hésiter aux enfants de plus de 10 ans qui aiment les histoires qui font frissonner, mais aussi aux adultes qui souhaitent à leur tour découvrir une maison hantée pas comme les autres. La famille Cunningham est attachante et l’originalité de l’histoire la rend très divertissante. C’est une lecture idéale pour accompagner une soirée de Halloween.

Pour résumer

Avez-vous déjà entendu parler du roman La malédiction du manoir Cunningham ? Avez-vous envie de le découvrir ?

Si le livre vous intéresse, vous pouvez le retrouver ici.

---

Auteur : Sébastien Péguin (français) – Genres : Jeunesse, Fantastique  – Date de publication originale : 2022 – Editions : Fleurus – Nombre de pages : 272

Article écrit dans le cadre d’un partenariat 

Si l’article t’a plu, épingle-le sur Pinterest !