Les nuits blanches de Fédor Dostoïevski : un cœur brisé

Prise d’une folle envie de découvrir la littérature russe, je me suis lancée cet été à la découverte de l’œuvre de Fédor Dostoïevski. Sans pouvoir expliquer pourquoi, les écrits de cet auteur m’attiraient. C’est avec sa nouvelle Les nuits blanches que j’ai entamé mon voyage. J’ai tout de suite su que ce serait un coup de cœur, ou plutôt un coup de couteau planté en plein dans le mien. Car Les nuits blanches de Dostoïevski, c’est avant tout ça : une histoire aux sentiments si réalistes qu’elle vous meurtrit le cœur. 

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Résumé

Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Pétersbourg désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d’amour, Nastenka se laisse aller au fantasme du jeune homme, épris dès le premier instant, le berce – et se berce – dans l’illusion d’une flamme naissante…

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Les nuits blanches, le récit d’un rêve éveillé

Un jeune homme solitaire et mélancolique rencontre une nuit, dans Pétersbourg, une jeune fille victime d’un chagrin d’amour. Dès le premier coup d’œil, le jeune homme s’attache à elle. Il se berce dans l’illusion de ses sentiments tandis que la jeune fille nourrit la flamme qui grandit entre eux.

Dans mes rêves, je bâtis des romans.

Les nuits blanches de Fédor Dostoïevski est une courte nouvelle qui se lit rapidement. Pourtant, une fois refermée, je sais que je n’en oublierai aucun passage. Un jeune homme raconte les quelques nuits qui ont changé sa vie. C’est le premier texte que je lis de cet auteur et il a résonné en moi comme cela m’arrive rarement. Les nuits blanches est une nouvelle pleine de sensibilité que j’ai adoré pour la justesse de son propos et la beauté de ses mots.

Une histoire romantique pleine d’élégance

Avec Les nuits blanches, Dostoïevski décrit à merveille ce sentiment de solitude ambiant que l’on ressent tous, je pense, un jour ou l’autre dans notre vie. La justesse des mots, la beauté des dialogues et la naïveté du narrateur m’ont pris au cœur. Je n’ai pas pu lâcher le livre avant d’en connaître la fin.

– J’ai vécu, comme on dit, par moi-même, c’est-à-dire entièrement seul, seul, complètement seul ; vous comprenez ce que ça veut dire, seul ?

– Comment ça, seul ? Vous n’avez jamais vu personne ?

– Oh, voir, si, j’ai vu des gens, mais je suis quand même seul.

Si  Les nuits blanches est un texte romantique, c’est aussi un texte plein d’élégance et de réalisme qui nous parle encore aujourd’hui. On rencontre un rêveur éveillé, inadapté socialement et hypersensible. Dès l’introduction du livre, je me suis attachée à lui. Il a su toucher mon cœur, mais aussi en quelque sorte mon âme à travers ses émotions si intenses, belles et destructrices.  Les nuits blanches est un récit naïf et pur et cet aspect lui donne une force si puissante qu’une centaine de pages suffisent pour vous tordre le cœur. 

En bref, un pur coup de cœur

En bref, j’ai adoré la nouvelle Les nuits blanches de Fédor Dostoïevski et je ne peux que la recommander. C’est un véritable coup de cœur pour moi. Je sais que je relirai cette histoire à nouveau dans ma vie, pour y retrouver son personnage, sa sensibilité exacerbée et ses rêves désabusés. Aux côtés de son personnage, je me suis laissée bercée par cette histoire d’illusion empreinte d’une grande poésie, jusqu’à me laisser violemment rattraper par la réalité. 

Pour résumer

Avez-vous déjà lu un livre écrit par Dostoïevski ? Aimez-vous la littérature russe ?

Si le livre vous intéresse, vous pouvez le retrouver ici.

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Auteur : Fédor Dostoïevski (russe) – Genre : Classique  – Date de publication originale : 1848 – Editions : Babel – Nombre de pages : 110

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