Après avoir lu et adoré Good Omens de Neil Gaiman et Terry Pratchett, je n’avais qu’une envie : en apprendre plus sur l’œuvre de Terry Pratchett et sur sa (très) grande saga le Disque-Monde. Cet auteur de fantasy a écrit pas moins de 41 volumes regroupés dans sa série du Disque-Monde. Après quelques recherches pour savoir par où commencer, j’ai décidé de me pencher sur le cycle consacré à un personnage très intéressant : La Mort. Mort (Mortimer en VF) est le premier livre de ce cycle, mais aussi le quatrième des annales du Disque-Monde. C’est un roman plein de surprise, d’humour et de fantasy, que j’ai adoré découvrir.
Avant-propos : J’ai lu ce livre en Version Originale, en anglais, mais il a été traduit en français sous le titre Mortimer et est disponible aux éditions Pocket.
Résumé (VO)
Death comes to us all. When he came to Mort, he offered him a job. Death is the Grim Reaper of the Discworld, a black-robed skeleton carrying a scythe who must collect a minimum number of souls in order to keep the momentum of dying, well . . . alive. He is also fond of cats and endlessly baffled by humanity. Soon Death is yearning to experience what humanity really has to offer . . . but to do that, he’ll need to hire some help. It’s an offer Mort can’t refuse. As Death’s apprentice he’ll have free board, use of the company horse – and being dead isn’t compulsory.
Résumé (VF)
Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu’on égorge. Et non. Même les oiseaux n’y croient pas.
» Il a du cœur, fait son père adossé contre un muret.
–; Dame, c’est le reste qui lui manque « , répond l’oncle Hamesh.
Mais à la foire à l’embauche, la Mort le remarque et l’emporte sur son cheval Bigadin. Il faut la comprendre : elle a décidé de faire la vie ; avec un bon commis, elle pourrait partager le travail quotidien, ce qui lui laisserait des loisirs.
Un grand destin attend donc Mortimer. Mais… est-ce bien raisonnable ?
Qu’est-que le Disque-Monde ?
Avant toute chose : qu’est-ce que le Disque-Monde ? Le Disque-Monde est un univers développé par Terry Pratchett dans lequel se base toutes les histoires de la saga du même nom. Ce monde de fantasy existe sur un disque de 15 000 kilomètres de diamètre, porté par quatre éléphants, eux-mêmes portés par la Grande A’Tuin, une tortue qui traverse l’espace. Avec ces explications, il est déjà très facile de comprendre que Terry Pratchett a construit un univers propre à son imagination et bourré d’humour.
Dans Mort, le lecteur part à la rencontre de Death (La Mort dans la version française) qui recherche un apprenti pour l’épauler dans son travail : récolter les âmes. Il va embaucher Mortimer, jeune homme naïf et plein de questions, pour le former. De là va découler tout un tas d’aventures formidables, de quiproquos, de jeux de mots et de situations totalement loufoques. Un vrai voyage dans un monde de fantasy drôle en compagnie de personnages très forts.
In short, Mort was one of those people who are more dangerous than a bag full of rattlesnakes. He was determined to discover the underlying logic behind the universe which was going to be hard, because there wasn’t one.
Des personnages drôles et attachants
Le gros point fort de ce roman se résume pour moi avec les personnages qu’il met en avant. J’ai littéralement adoré le personnage de Death et sa façon de conceptualiser la vie et la mort. C’est un personnage qui initialement, pourrait faire peur, mais qui finalement, dans les mains de Terry Pratchett, s’avère très comique ! Il a un grand charisme et est très bien construit, c’est d’ailleurs le personnage que j’ai préféré suivre. Si son rôle le rattache à la fin de la vie et à, littéralement, la mort, il a un côté « humain » assez paradoxal qui lui donne beaucoup de profondeur. Il souhaite souvent se soustraire à son devoir, plutôt rébarbatif et rarement joyeux, pour découvrir les loisirs humains et en profiter.
I? KILL? said Death, obviously offended. CERTAINLY NOT. PEOPLE GET KILLED, BUT THAT ‘S THEIR BUSINESS. I JUST TAKE OVER FROM THEN ON. AFTER ALL, IT’S BE A BLOODY STUPID WORLD IF PEOPLE GOT KILLED WITHOUT DYING ? WOULDN’T IT?
Mort est aussi un personnage intriguant. En tant qu’apprenti de Death, il est pragmatique et pose beaucoup de question sur la vie, la mort, leur utilité et leur équité. Finalement, dans ce roman, Terry Pratchett réussi très bien à nous plonger dans un univers de fantasy avec un humour débordant et à nous offrir en même temps des pistes de réflexions assez philosophiques. Ce roman est composé de beaucoup de personnalités bien marquées, loufoques et bien construites. D’ailleurs, dans ce livre, l’accent est davantage placé sur les personnages et leur évolution dans l’univers du Disque-Monde plutôt que sur les descriptions de décors et de paysages. D’une certaine façon, cela aide plutôt bien à entrer directement dans l’action.
Mort, un roman centré sur l’humanité
Au final, si ce livre s’intéresse au personnage de Death, il est pourtant centré sur l’humanité. Il s’agit d’un roman initiatique dans lequel Mort devra trouver son propre chemin vers la voie qu’il souhaite suivre. Mort est assez court et se lit donc plutôt rapidement. J’ai hâte de poursuivre ma découverte de cet univers avec le prochain tome du cycle de La Mort, Reaper Man (Le Faucheur).
En bref, une histoire de fantasy drôle et bien construite
En bref, j’ai beaucoup aimé découvrir l’univers du Disque-Monde avec Mort. Les personnages sont drôles, les situations cocasses et les répliques cinglantes. Je continuerai, sans aucun doute, ma découverte de cette saga avec le prochain tome de ce cycle : Reaper Man (Le Faucheur). Je comprends à présent beaucoup mieux pourquoi Terry Pratchett est réputé pour son humour !
Pour résumer
Connaissez-vous les annales du Disque-Monde ? Avez-vous déjà lu Mort (Mortimer en VF) ?
Si le livre vous intéresse, vous pouvez le retrouver en version française ici et en version originale (anglais) là.
Auteur : Terry Pratchett (anglais) – Genres : Fantasy, humour – Date de publication originale : 1987 – Editions : Corgi – Nombre de pages : 320
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