Chaque année, j’aime découvrir ou redécouvrir une vieille série télévisée. En 2022, je me suis lancé dans Gilmore Girls, une série des années 2000 que je ne connaissais que de nom. Je vois régulièrement des memes issus de ce show passer sur Twitter et j’ai décidé de tenter l’expérience. En toute honnêteté, ce n’est pas le genre de série que j’apprécie habituellement, mais j’ai regardé cette série 22 ans après sa sortie et je ne regrette pas. Pendant plusieurs mois, je suis passée par tout un tourbillon d’émotions en compagnie des personnages attachants de Stars Hollow. A présent, je pense qu’elle fait partie des mes séries télévisées préférées.
Avant-propos : Gilmore Girls est une série télévisée américaine composée de 7 saisons et de 153 épisodes. Le premier épisode fut diffusé en 2000. La série est actuellement disponible sur Netflix. Une suite, sous la forme d’une mini-série de 4 épisodes, a été réalisée en 2016 sous le titre Gilmore Girls : A Year in the Life et est également disponible sur Netflix.
Synopsis
Gérante d’une auberge à Stars Hollow, petite ville du Connecticut peuplée d’habitants hauts en couleur, Lorelai Gilmore élève seule sa fille Rory, qu’elle a eu à l’âge de 16 ans. Toutes deux entretiennent une relation mère-fille très forte, qui fait d’elles avant tout des amies, et naviguent ensemble à travers les différents obstacles de la vie. Mais lorsque Rory est acceptée dans un prestigieux lycée privé grâce à ses brillants résultats scolaires, Lorelai, qui s’est éloignée de son milieu social d’origine, ne va avoir d’autre choix que de demander de l’aide financière à ses parents. Une décision qui va changer sa vie, ainsi que celle de sa fille.
Le comfort show idéal
Lorsque je me suis lancée dans Gilmore Girls, je cherchais avant tout une série facile à regarder pour me détendre. Gilmore Girls est le comfort show idéal qui respire l’automne, le café, les livres, avec des personnages attachants aux relations parfois compliquées. Loreleil Gilmore est une mère célibataire qui élève seule sa fille Rory, dont elle est tombée enceinte lorsqu’elle avait 16 ans. Dans la série, on suit la vie quotidienne de ce duo haut en couleurs, leurs déboires professionnels, leurs rencontres amoureuses et leur volonté de concrétiser leurs rêves. Si je ne suis pas une grande adepte des séries avec de la romance et des adolescents, je dois admettre que j’ai totalement accroché avec Gilmore Girls. Le développement des personnages, leur relation entre eux et l’humour cynique toujours présent en filigrane m’a permis d’entrer très facilement dans l’histoire de Lorelai Gilmore et sa fille Rory.
Bien que certains de leurs comportements au cours de la série soient discutables, les deux personnages principaux sont attachants et leur bonne humeur est communicative. Je pense plus particulièrement au personnage de Lorelei, avec lequel j’ai le plus accroché et que je trouve rayonnant. Au début de la série, j’ai eu du mal à la cerner et je me retrouvais davantage dans Rory, qui semblait mature pour son âge, en comparaison de sa mère. Pour autant, au fur et à mesure des épisodes, l’évolution a été bien différente de celle à laquelle je m’attendais et c’est Lorelei que j’ai adoré suivre au fil des saisons. Gilmore Girls est avant tout une série sur le quotidien d’une relation mère et fille. De ce fait, il ne faut pas s’attendre à quelque chose qui sorte particulièrement de l’ordinaire quand on lance le premier épisode. On suit la construction et l’évolution des relations amicales, professionnelles et sentimentales des deux jeunes femmes. Si cela peut sembler redondant de saison en saison, Gilmore Girls a ce petit quelque chose qui a fait que j’ai tout de suite réussi à entrer dans l’univers pour ne plus vouloir en ressortir.
Une ambiance agréable
La première chose qui m’a tout de suite plu avec Gilmore Girls, c’est l’ambiance bien particulière qui se dégage de la série et qui nous enveloppe dès le départ. L’atmosphère est chaleureuse et donne envie de découvrir nous-mêmes la petite ville de Stars Hollow. Même la qualité des images, qui datent des années 2000, ajoute un vrai charme aux épisodes. Le nombre de références culturelles est incroyable et les différentes mentions d’œuvres littéraires et cinématographiques au cours des saisons m’ont souvent fait sourire (Casablanca, Le Seigneur des Anneaux, Moby Dick, Un bébé pour Rosemary, La Métamorphose, etc.). La bande sonore est entrainante et passé quelques épisodes, regarder Gilmore Girls est rapidement devenu un des moments de ma journée les plus relaxants. Lorsque je lançais la série, j’avais l’impression de retourner chez moi, un endroit que je connaissais et dans lequel je me sentais bien. Les personnages, principaux comme secondaires, évoluent au fil des saisons et se retrouvent le plus souvent à Stars Hollow, la petite ville dont on finit par connaître les rues par cœur.
Le travail sur les personnages est le deuxième aspect le plus important dans cette série à mes yeux. On s’attache rapidement à eux dans les premières saisons, bien qu’ils aient chacun leurs défauts qui sont parfois bien visibles à l’écran. La relation mère et fille qu’entretiennent Lorelai et Rory est d’ailleurs l’axe le plus intéressant. D’une relation fusionnelle due à leur âge rapproché, leurs rapports ne cesseront de s’effriter au cours du temps, l’âge adulte touchant Rory de plein fouet et lui faisant perdre pied.
Une série en deux parties
Gilmore Girls peut se découper en deux parties. Les trois premières saisons sont, à mes yeux, les meilleures. Elles permettent d’apprendre à connaître les personnages, leur personnalité, mais aussi leurs valeurs et leurs ambitions. L’univers se dessine en toile de fond et on prend plaisir à regarder chaque épisode qui, souvent, partage de belles ondes positives et réconfortantes. La deuxième moitié de la série, à partir de la saison quatre, est tout autre. Beaucoup de fans considèrent qu’il existe un vrai clivage entre ces deux parties de la série et je comprends tout à fait pourquoi. Les relations se détériorent et prennent un tournant inattendu.
D’une série réconfortante à ses débuts, Gilmore Girls a facilement réussi à m’énerver dans sa seconde partie, en raison de son scénario parfois incompréhensible. Les deux dernières saisons sont les plus bancales à ce niveau avec des choix très discutables et des situations dramatiques souvent inutiles au bon déroulement de l’action. La mini-série Gilmore Girls : a year in the life, sequel de la série principale Gilmore Girls, fait revivre sur écran les mêmes faiblesses que celles des dernières saisons. Pour autant, c’est toujours avec plaisir que je suivais chaque épisode, ce qui d’ailleurs n’a pas manqué de m’étonner. L’attachement que j’avais envers les personnages et l’univers de Stars Hollow m’a permis de continuer à apprécier la série jusqu’à sa fin. Au-delà de cet aspect, ce sont aussi les dialogues souvent très bien construits qui m’ont séduite.
Des dialogues avec de la répartie
Dans Gilmore Girls, les dialogues sont dynamiques et les personnages ont toujours beaucoup de répartie. C’est un vrai plaisir de suivre leurs échanges qui font souvent sourire par l’intelligence de leur bon mot placé au bon moment. Le personnage de Lorelei est particulièrement rayonnant dans sa communication. Elle surprend par ses répliques bien pensées et bien placées. Les dialogues sont fluides et sarcastiques et la série offre un beau nombre de punchlines que l’on aimerait ressortir dans d’autres contextes.
Des thématiques intéressantes
Au-delà du scénario et des personnages attachants, Gilmore Girls aborde différents sujets qui donnent une profondeur supplémentaire à la série. L’aspect familial y est grandement représenté à travers le point de vue d’une famille dysfonctionnelle. Si certaines scènes m’ont attendri, d’autres m’ont révolté. Le show arrive à naviguer entre ces deux sensations et c’est ce qui est intéressant. Les relations amoureuses sont aussi un grand pan de Gilmore Girls et si elles sont prévisibles, elles restent bien amenées. La série met en avant des profils de femmes fortes, notamment Lorelei, et c’est quelque chose que j’ai particulièrement apprécié.
A l’inverse, la série, qui date des années 2000, aborde parfois des sujets de façon plus problématique. Certains aspects m’ont fait tiquer lors de mon visionnage, mais je pense que cela est en partie dû à l’ancienneté de la série qui est sortie il y a plus de 22 ans. Je pense notamment à la non évocation de l’avortement, le non consentement dans la conception d’un enfant ou encore le manque de mixité.
En bref, une série à binge-watcher
En bref, Gilmore Girls est une série parfaite à binge-watcher cet hiver. Elle respire bon l’automne et le café et saura vous embaumer de son atmosphère réconfortante. Bien qu’elle possède un certain nombre de défauts qui semblent assez visibles 22 ans après sa sortie, j’ai adoré la regarder. Les personnages sont attachants et suivre leur quotidien m’a presque donné l’impression d’en faire partie. On se délecte des dialogues bien tournés et des répliques sarcastiques et les personnalités de Lorelai et Rory sont intéressantes à comprendre. Les épisodes se suivent et se ressemblent, mais ils permettent de créer une véritable histoire de fond qui tisse une relation étonnante entre mère et fille. J’ai adoré découvrir cette série qui m’a accompagnée durant plusieurs mois et c’est avec plaisir que je regarderai à nouveau certains épisodes lorsque l’envie me prendra.
Avez-vous déjà regardé Gilmore Girls ? Avez-vous aimé cette série ?
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2 Comments
MakeATea
30/10/2022 at 14:43Je découvre cette série actuellement, j’ai eu dû mal au début car c’était très bavard. Maintenant j’aime suivre l’histoire de ces personnages, j’adore Lorelai, alors que Rory m’agace😅
Parlons fiction
30/10/2022 at 17:49Je pense que c’est le genre de série qui passe ou qui casse. Lorelei est aussi le personnage que j’ai adoré, à mon grand étonnement (je ne pensais pas que ce serait le cas lorsque je l’ai vu dans le premier épisode). Au final, Rory est celle qui m’a le plus énervé toutes saisons confondues 😂 Je te souhaite un bon visionnage pour les saisons qu’il te reste !